Pour les fêtes de Pâques : une célébration oecuménique, et un nouveau sondage sur les religions.

C'est devenu une habitude : le matin de Pâques a été célébré place Wilson par une petite foule venue entourer pasteurs, pope et archevêque abrités sous le kiosque à musique.

Quelques jours auparavant, le Bien Public faisait état d'un nouveau sondage sur les religions en France. Après Le Monde en janvier qui dénombrait en France 51% de catholiques, et La Vie qui en avait trouvé 64%, ce dernier sondage révèle que 59% des Français se considèrent comme tels... Comment prendre au sérieux de telles enquêtes ?

Carême : le CCFD... et le reste

Pour le temps du carême, les propositions du CCFD restent un réservoir de propositions pour le partage et l'éducation au développement. Elles semblent souffrir d'un caractère un peu "impersonnel" : beaucoup de paroisses et de mouvements lui préfèrent un lien avec tel ou tel lieu avec lequel ils entretiennent un échange. De l'avis général, le temps du carême chrétien reste un temps trop peu visible, par rapport au Ramadan qui est devenu la référence nationale en matière de jeûne et de partage.

Voir le site internet du CCFD, et le site diocésain, à partir duquel on peut télécharger le bulletin périodique du CCFD 21.

L'Eglise et les congés.

L'Eglise, dont les fêtes sont à l'origine de la plupart des jours de congés en France, est aujourd'hui en quelque sorte victime de ces congés : le Carême est amputé des vacances d'hiver, la catéchèse doit tenir compte des départs en vacances des familles, un travail important doit être fait pour prendre en compte les nouveaux rythmes de vie et particulièrement pour habiter les temps de vacances.

Un prêtre côte-d'orien sur la 2

Chaque jour dans la semaine qui a suivi Pâques, après le journal de 13 H sur France 2, les téléspectateurs français ont pu suivre le P. Jérôme Richon, curé de Précy et de Vitteaux, dans son ministère de prêtre en milieu rural.

Les médias et Benoît XVI

La lettre Sacramentum caritatis, sur l'eucharistie, n'a pas été présentée avec honnêteté par beaucoup de médias, qui n'en ont retenu que des aspects mineurs sur l'importance à accorder au latin et au chant grégorien, et le rappel des règles antérieures sur le célibat des prêtres et le non-accès à la communion des divorcés remariés. Ils n'ont pas rendu compte de la nature de ce texte, qui est la mise en forme des débats du synode des évêques de 2005, et non pas seulement la pensée du pape. La dernière partie du document - un tiers du contenu - a été négligée ; elle concerne pourtant les implications sociales de l'eucharistie, et contient des rappels importants de l'enseignement social de l'Eglise catholique.

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