Le drame vécu par Chantal Sebire, qui souffre d'une terrible maladie, et l'appel qu'elle lance à abréger ses souffrances, ne laissent personne indifférent. Ils posent toutefois trois questions, qui ne sont que très rarement abordées dans les médias :
- Compatir est certes important, mais la compassion fait obstacle à l'exercice de la raison... un exercice raisonnable de la démocratie ne peut s'appuyer uniquement sur la dimension compassionnelle.
- Peut-on faire d'une souffrance personnelle le prétexte à une loi qui aurait forcément une portée générale ? L'éthique et le droit ne sont pas affaires de cas particuliers, mais doivent aborder la question du bien commun.
- Si loi il y a, comme le demande le lobby pro-euthanasie, elle devra décider qui sera chargé de donner la mort aux personnes qui en feront la demande. Si on en juge par l'exemple de l'avortement, la très grande majorité des médecins refusera au nom de l'objection de conscience - ce qui conduit en pratique à refuser aux médecins hospitaliers de se prévaloir de ce droit qui est prévu par la loi.
Une lettre périodique, publiée par le diocèse catholique de Dijon, destinée à faire réfléchir sur le rapport entre l'Eglise et les grandes questions de société
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